Arête des Sommêtres

By Bertrand, 3 juin 2023

Pour Raphaël, l’arête des Sommêtres restera à jamais sa première vraie course en montagne. À 5 ans, ce n’est pas anodin.

Pour moi, cela restera comme la première course de montagne où j’ai emmené mon fils.

À n’en point douter nous garderons un souvenir fort de ce moment de partage et de connivence.

Tous les ingrédients d’une « grande » course étaient réunis. L’appréhension initiale de notre capacité à enchaîner toute la course (et donc la préparation d’éventuels échappatoires), la concentration et l’euphorie matinales, la détermination dans les premiers passages durs, l’enchaînement progressif des gestes et des manœuvres, le lâcher-prise progressif (seulement mental celui-là), la concentration de bout en bout sur l’objectif et le temps qui passe (pas de vrai pause déjeuner, juste ce qu’il faut pour tenir la distance), l’ivresse du sommet et la joie de la redescente.

Il y a deux perles que je garderai avec moi. Raphaël qui me dit, « Papa quel bonheur d’être là, j’irai tout au bout… » Et cette jolie comptine qui surgit sur les lèvres de Raphaël.

Vent frais, vent du matin
Vent qui souffle aux sommets
des grands pins
Joie du vent qui souffle
Allons dans le grand
Vent frais, vent du matin…

What do you think?

Laisser un commentaire