Pointe de Sosay – Rodrigue
La montagne est une école de vie, à n’en point douter.
Quand la vie fait vaciller nos fondations les plus fondamentales, quel courage et quelle détermination nous poussent à partir en tête et mener une cordée vers le sommet ?
Quand la vie perd de son sens, quel sens pouvons-nous encore trouver à déployer autant d’effort pour une activité aussi futile que de gravir les montagnes ?
C’est que l’alpinisme, s’il a un sens, est peut-être de nous apprendre à reconnaître la grâce de tous ces petits instants que la vie nous offre. La satisfaction du beau geste, le doux toucher du rocher, la joie du sourire retrouvé de son partenaire quand il arrive au relai, le réconfort de la confiance mutuelle et réciproque, le lointain bêlement des brebis, les milles couleurs des fleurs qui ont su percer la neige…
Se nourrir continuellement de ces apparentes insignifiances est fondamental. Car quand la vie se charge de labourer tout ce que nous avons patiemment planté, c’est la richesse de notre terreau qui nous permet, un jour, d’espérer voir de nouvelles pousses germer.
Merci infiniment Bertrand.
Merci pour ce texte – fin, subtil, mystérieux, sensible -, tes sourires, ta patience, ta sensibilité, tes analyses, ton bonheur de transmettre, ta générosité, ton soutien.
Merci pour ces moments partagés, ces découvertes, ces photos, ces souvenirs…
le cerf ?! Et hier le gypaète… Comme dans un rêve.
Merci pour ton amitié…
Quels cadeaux.
Béatrice