Le Walighürli ? C’est où ça ? Ben c’est près de Feutersoey, tu sais juste derrière Steig …. !
Pour ceux qui comme moi pensaient que Walighürli sonne plus comme un nom de parc d’attraction hollandais que comme une bucolique montagne des Alpes vaudoises, disons que le Walighürli (je répète le nom à dessein, exercice de mécanique mentale) se situe à la frontière du canton de Vaud et du canton de Bern, pas très loin de Gstaad. Gstaad ? Oui Gstaad, où notre Johnny national et Polanski ont trouvé refuge (certes pour des raisons différentes et très peu en rapport avec notre sujet du moment).
Pour ma première sortie avec le CAS Jaman, nous nous rendons donc « à l’étranger » selon les Vaudois du groupe, à savoir en Suisse allemande.
Le Walighürli (je l’ai écrit sans regarder sur Google cette fois !) est un petit sommet sympathique, à l’abri des risques d’avalanche ce qui est commode alors que l’ensemble des Alpes est sous un niveau d’alerte 3 ce week-end. Après de fortes chutes de neige et un thermomètre très froid, la remontée des températures augmente considérablement les risques. C’est donc une journée presque printanière qui nous accueille et quelques foulées après notre départ, nous faisons tous tomber notre couche la plus chaude.
La montée n’est jamais raide mais toujours charmante, tout d’abord dans les premiers vallons de la vallée, puis au travers d’une forêt, avant de finir sur les grandes pentes neigeuses du sommet. Au sommet, un panorama à 360° nous coupe le souffle (pas de bon augure avant la descente). L’habituelle reconnaissance des sommets alentours est alors quelque peu compliquée de par ma méconnaissance des barbarismes imprononçables qui nous entourent. GPS de l’iPhone à l’appui (le meilleur juge de paix dans ces cas là) nous essayons de nous orienter. C’est lequel celui-là ? Le Spitzhorn. Et celui-là ? Le Wildhorn. Ah, et celui-là ? L’Arpelistock. Ah cela me dit vaguement quelque chose. Mais y’a pas un sommet bien connu dans le coin. Mmmh. Si tiens regarde, là bas au loin, La Jungfrau et l’Eiger. Ah cool ! Ouf … y’a du boulot encore pour s’y retrouver…
Après la pause casse-croute nous effectuons la descente avec monstre neige. Il y en a même trop iront jusqu’à dire certains ! Malgré les nombreuses traces nous n’avons pas de mal à tracer la nôtre jusqu’au parking. Un grand merci à Françoise, notre cheffe de course. On recommence quand ?
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