Découverte des combes des Aravis

By Bertrand, 1 février 2015

Comme toujours cette année, les conditions nivologiques précaires obligent un choix difficile et prudent des itinéraires.

Quand nous nous parlons la veille du départ des idées d’itinéraires possibles, Stéphane et moi somme bien décontenancés. Nous pensions initialement à un raid de 3 jours. Au final, nous occupons notre première journée dans les pré-Alpes Vaudoises. Pour y avoir été la semaine passée j’ai pu constater que l’enneigement était correct. Notre choix se porte sur Le Tarent, plus haut sommet de la chaîne. Malgré le choix de « dernière minute » l’ambiance est vraiment belle, avec une alternance de nuages, de brumes et de soleil. L’arête sommitale se révèle même carrément alpine avec un fil rendu délicat par le vent et l’enneigement. Le sommet nous récompensera, ainsi que deux sympathiques randonneuses rencontrées alors que nous mettions nos skis sur le sac, d’une vue sur les sommets à 360 degrés.

Après réflexion, départ le lendemain pour les Aravis. Nous connaissions la réputation de leurs combes et voulions découvrir ceci de nos propres skis. Avec une altitude modeste et des combes relativement protégées du vent, elles offrent un beau terrain de jeu dans ces conditions difficiles.

Au programme du premier jour, la combe de Chombas. Réputée pour être l’une des plus sauvages de la chaîne. Son accès est gardé par une forêt bucolique, dont les branches des épicéas étaient recouvertes pour l’occasion d’épines de givre. Quel spectacle ! Une belle balade qui s’arrêtera 50 mètres sous le col visé à cause de plaques à vent menaçantes.

Après une nuit insolite dans la petite station savoyarde de la Giettaz, direction la combe de Paccaly. Arrivés au parking, il nous semble que toute la vallée de l’Arve s’est donnée rdv ici ! Qu’à cela ne tienne, du monde au parking signifie du monde en montagne et c’est tant mieux ! Malgré un certain scepticisme initial sur les conditions, nous réussissons une magnifique boucle en rejoignant une combe parallèle, celle du Grand Crêt, via le trou de la mouche, une curiosité géologique (regardez les photos !). La descente est démente, dans une neige de cinéma. Pas mal pour les premières randos de La Marmotte cette année !

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