Et si l’objectif n’était jamais l’objectif ?
Si le sommet n’était qu’un moyen de nous mettre en joie et en mouvement ?
Se relâcher de la pression de l’objectif à atteindre au profit de la bienfaisante volonté de profiter de ce que la vie nous offre, sur le moment, est une inclination libératrice.
Cela ne veut pas dire que le sommet est sans importance ou futile. Comme le dit un ami, « summit is always nice ». Mais à trop penser qu’il est à lui seul l’objectif, c’est se priver de toutes les facettes de l’existence, qui bien souvent, n’aboutit pas au sommet.
En ce vendredi de janvier j’ai réussi à m’extraire du travail pour profiter de mère nature sous ses manteau hivernal. Le sommet n’était pas au rendez-vous. Le léger crissement de la neige fraîche sous les spatules, la morsure du froid hivernal, le cache-cache des rayons solaires et la joie du mouvement étaient eux de la partie. Et c’est bien là l’essentiel.
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