L’envers des Dorées
By Bertrand, 22 septembre 2014
En partant pour l’Envers des Dorées nous savions que nous allions vivre un moment à part. Si le rocher et l’ambiance de ce bout de massif sauvage ont tenu toutes leurs promesses, il est indéniable que notre rencontre avec Michel Piola a rendu l’instant unique, hors du temps.
Cliquez sur les images pour un commentaire détaillé de notre aventure 🙂
En attendant l’arrivée de Stéphane, JB et moi profitons d’une journée pour prendre connaissance des lieux. JB semble fin prêt pour cette escalade de 400 mètres : sac en plastique, bouteille en plastique qui fuit et pochette pour iPhone avec boussole intégrée !
La dalle de l’Amône dans le val Ferret. 400 mètres de dalle sur un rocher … moyen avec des protections … espacées. Heureusement le cadre est chouette.
Nous finirons la soirée par des filets de perche et une nuit sous tente avant le grand départ pour les Dorées.
Grands préparatifs. Faire le sac est toujours un processus long et méticuleux !
Pour cette longue montée de 5 heures vers notre bivouac, nous avons engagé un sherpa. Et en plus il est de bonne humeur !
Voici le payage que nous aurions du découvrir à notre première halte à la cabane de Saleina.
En fait cela ressemblait plutôt à cela. L’hospitalité de la gardienne de Saleina, qui nous offre le thé, nous revigore avant de rejoindre le glacier.
Premier regard sur la paroi de l’Envers des Dorées. Les efforts consentis pour monter ici prennent soudain sens.
L’envers des Dorées. Un paradis pour grimpeurs !
Notre bivouac pour les 3 prochaines nuits. Un véritable havre de paix.
Les propriétaires ont pensé à tout : le brosse chaussures est ferraillé dans le granit à l’entrée du bivouac.
Stéphane a visiblement rapidement pris ses marques.
Le bivouac n’est pas gardienné mais bien équipé. Noix de coco au dessert ce soir ?
JB nous approvisionne en eau avec un jerrican portable de 20 litres.
Mauvaise nouvelle. La météo se dégrade rapidement et la neige s’abat sur le bivouac et les montagnes environnantes.
Au petit matin le ciel s’est éclaircit même si de nombreux nuages flottent au-dessus du glacier.
Le soleil qui se lève nous permet d’observer les dégâts : Les faces sont bien blanchies.
Nous choisissons donc un itinéraire en conséquence : l’arête sud de l’Aiguille sans Nom.
Les conditions météo ne sont vraiment pas optimales et nous gravirons la face dans un méli mélo de pluie, neige, brouillard et vent…
Même si les difficultés ne sont pas extrêmes il faut être très attentif dans ces conditions difficiles.
La neige et le verglas ralentissent notre rythme mais nous débouchons en milieu d’après-midi sur l’arête sommitale.
C’est le moment que choisit la météo pour s’éclaircir. Youpi !
Les derniers mètres se font dans une ambiance exceptionnelle.
Bravo JB pour avoir merveilleusement guidé la cordée.
Est-ce le sommet ou le casse-croûte qui réjouisse autant Stéphane ?
JB au sommet.
Coucher de soleil sur le Grand Combin. Nous faisons parti des rares alpinistes à pouvoir l’observer ce soir là. Il n’y avait personne d’autre dans les Dorées ce jour là.
Nous arrivons au bivouac quelques minutes avant la nuit.
Nous faisons la connaissance de Michel Piola qui nous fera l’honneur de rééquiper sa voie, Eole Danza per Noi en notre compagnie le lendemain.
Premiers regards de la journée. Celle-ci s’annonce radieuse.
Direction l’Aiguille de la Varappe dans une ambiance incomparable.
Michel est déjà au travail, occupé à réaliser des croquis !
Rocher splendide. Cadre grandiose. Calme. L’envers des Dorées est unique…
Eole danza per noi
Alors que nous profitons de la voie, Michel rééquipe, infatigablement…
Le fameux dièdre de 40 mètres
Le fameux dièdre de 40 mètres
Le fameux dièdre de 40 mètres
Le fameux dièdre de 40 mètres
Le fameux dièdre de 40 mètres
Moments de partage et de décompression après une journée … unique
Le lendemain Michel nous emmène dans un nouveau secteur qu’il équipe.
Et nous pouvons attester : la grimpe y est grandiose !
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